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L’armée birmane sort de son silence et « assume » le génocide des Rohingyas sans complexe !

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’armée birmane a lancé une campagne de nettoyage ethnique contre la minorité musulmane depuis le 25 août 2017. (Photo d’archives). ©AFP

Alors que la communauté internationale est en colère contre le nettoyage ethnique qui se profile au Myanmar, l’homme numéro un de l’armée de ce pays vient de sortir de son silence pour justifier les exactions inhumaines commises à l’encontre des musulmans rohingyas.

Et c’est ainsi que le général A. Min Aung Hlaing, celui même que l’ONU appelle le principal auteur des tueries, a écrit ce week-end sur son compte Facebook que les Rohingyas « n’ont jamais été un groupe ethnique » et que les incidents survenus font simplement suite à des agissements d’« extrémistes » qui tentent depuis un moment de se créer une base au nord de l’État de Rakhine.

 

Le général A. Min Aung Hlaing, commandant en chef des forces armées du Myanmar, lors d'une cérémonie marquant la 72ème Journée des forces armées à Naypyidaw, la capitale birmane, le 27 mars 2017. ©AFP

L’Organisation des Nations unies a annoncé il y a peu que les opérations lancées par l’armée birmane à l’encontre des musulmans rohingyas « pouvaient constituer un nettoyage ethnique ». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guerres a même affirmé que la leader birmane, Aung San Suu Kii n’a plus beaucoup de temps devant elle pour arrêter les agressions de l’armée et la situation « absolument horrible » de la minorité musulmane de son pays.

C’est à la suite de ces déclarations que le numéro un de l’armée qui est considéré aussi comme le numéro un du pays, a affirmé que la campagne qualifiée de nettoyage ethnique par l’ONU n’est selon lui qu’une réponse aux attaques « d’extrémistes bengalis du 25 août ; ils ont demandé à être reconnus en tant que Rohingyas, lesquels n'ont jamais constitué un groupe ethnique en Birmanie. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV